Depuis une semaine, le monde du foot est dans la tourmente. De toutes parts, les footballeuses professionnelles dénoncent les violences qu’elles subissent au sein des institutions sportives.
📣SPORTLIGHT sur la libération de la parole dans le domaine féminin, où les joueuses réclament d’être davantage protégées…
🇺🇸 Etats-Unis, 🇦🇺 Australie, 🇻🇪 Vénézuela… la liste des pays dont les footballeuses se soulèvent pour dénoncer le harcèlement et les agressions sexuelles dont elles sont victimes est longue. Propositions déplacées dans les douches des vestiaires, agressions sexuelles de la part de coéquipières ou de l’encadrement, manipulations psychologiques, beaucoup de ces problèmes sont passés sous silence ou trop peu souvent pris en considération. Des sujets que Mélissa Plaza condamnaient dans son livre “Pas pour les filles ?” paru en 2019 qui relatent la manière avec laquelle le foot l'a sauvée. 📚
Aux Etats-Unis, certaines rencontres ont été interrompues à la 6e minute. 6, comme le nombre d’années nécessaires à Sinead Farrelly et Melaena Shim pour faire entendre leur voix. En 2015, elles avaient toutes deux dénoncé les agissements de Paul Riley, leur ancien entraîneur qu’elles accusent de coercition sexuelle auprès de la NWSL (National Women Soccer League). ❗️
🗣 La multiplication des affaires de par le monde annonce une probable extension à l’Europe. En France, l’OL est attentif au scandale puisque sa franchise filiale OL Reign évolue en NWSL. Au sein de la FFF, le sujet est pris “très au sérieux”. Un programme de sensibilisation et d’accompagnement construit avec le comité éthique et sport a été mis en place, tout comme plusieurs actions de prévention aux risques de violences sexuelles et morales. Car il n’est pas impossible que les révélations américaines contribuent à la libération prochaine de la parole. 💣
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